INFIRMIÈR.E   PUÉRICULTEUR.TRICE

Spécialisation destinée aux infirmiers,  accessible aux sages-femmes
 

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Accès à la formation puériculteur.rice :

• Accès sur concours

• 1000 places/an dans une des 34 écoles du territoire

• Modalités d’admission : www.ceepame.com

 

Toutes les écoles adhèrent au  CEEPAME - Comité d’Entente des Écoles Préparant Aux Métiers de l’Enfance.

 

Chaque école de puéricultrices décline son projet pédagogique avec les partenaires et ressources locales.

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Des pédagogies innovantes sont portées par les instituts de formation (simulation en santé, e-learning).

Les petits groupes d’apprenants favorisent les interactions et partages d’expériences.

Les unités d’enseignement s’organisent pour chaque discipline en partenariat avec les experts métiers du terrain : infirmières puéricultrices, psychologues, pédiatres…

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Finalités de la formation :

Développer des compétences d’expertise clinique pour assurer des soins holistiques « dans l’intérêt supérieur de l’enfant » à savoir : contribuer à promouvoir, à maintenir, à restaurer la santé de l’enfant, son développement, son éveil, son autonomie et sa socialisation.

Le développement de l’enfant est subordonné à la qualité de la réponse apportée à ses besoins par autrui, ce qui exige une formation spécifique aux soins de santé à donner pendant l’enfance.

La formation vise à former des professionnels compétents, autonomes et responsables dans les champs sanitaires, sociaux et éducatifs en lien avec les attendus d’une formation de niveau Master.

L’infirmière puéricultrice prend soin de l’enfant et sa famille en valorisant leurs connaissances et leurs compétences tout en prenant en compte leurs ressources dans leur environnement. Elle les accompagne tout au long du parcours de soins et de vie.

Dans l’ensemble des modes d’exercice, les responsabilités diagnostique et thérapeutique  des infirmières puéricultrices s’exercent dans le cadre d’un projet thérapeutique élaboré avec les médecins et spécifiquement les pédiatres avec lesquels ils collaborent.

La formation des infirmiers puériculteurs intègre et tient compte des mutations sociétales, de l’évolution des connaissances, des savoirs scientifiques, des techniques de soins, de la pédagogie, de la politique familiale et de la politique de santé.

L’article 3 de la convention internationale des Droits de l’enfant qui précise : Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale (20-11-1989).

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Compétences spécifiques nécessaires pour l’exercice en néonatologie. Au terme de sa formation, l’infirmière puéricultrice (cf. le référentiels compétences et activités puéricultrice, validés en 2009 par la DGOS) :

1. Évalue l’état de santé du nouveau-né à terme, prématuré

2. Conçoit et conduit un projet de soins et d’éducation adapté auprès du nouveau-né et sa famille

3. Met en œuvre des soins adaptés aux nouveau-nés présentant des altérations de santé

4. Accompagne et soutient les familles dans le processus de parentalité

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12 mois de formation en alternance avec :

• Des connaissances théoriques 650 heures

• Une formation clinique : 710h de stage dont 8 semaines auprès du nouveau-né (4 semaines en maternité et 4 semaines en néonatologie)

• Des analyses de pratiques professionnelles

• Le raisonnement clinique en puériculture

• La démarche qualité

• La Recherche visant l’amélioration continue des pratiques

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Unités d’enseignement :

• UE2.1    Psychologie de l’enfant et de la famille

• UE3.1    Biologie et physiologie d’un être en développement

• UE 3.2   Pathologies du nouveau-né à terme et du prématuré

• UE3.5    Pharmacologie

• UE 4.1 – Soins et suivi  du nouveau-né en période néonatale

Objectifs :
• Répondre aux besoins de santé d'un nouveau-né et sa famille dans différents contextes (naissance, hospitalisation, urgences, transfert, ...)

• Maitriser les gestes techniques nécessaires à la prise en soin du nouveau-né selon la situation

• Promouvoir un environnement adapté aux besoins de l'enfant

• Garantir la continuité de la prise en soin en collaboration, en partenariat et en réseau

Éléments de contenu :

Soins néonataux (incubateur, oxygénation, ventilation, photothérapie, surveillance clinique et dépistage des complications)

Soins d'hygiène et de confort, prise en compte de l'environnement

Soins éducatifs et préventifs de santé publique en lien avec la période néonatale (prévention de la mort inattendue, syndrome du bébé secoué, prévention routière, chute, accidents, matériels de puériculture, ...)

Évaluation, prévention, traitement de la douleur

Soins de développement, Nidcap

Soins de prévention des troubles de l'oralité

Allaitement et modalités d'alimentation

Techniques de prélèvements biologiques (sanguins, urinaires...)

Techniques de perfusion et transfusion

Gestion des voies d’abord périphériques et centrales

Accompagnement et intégration des parents dans les soins

• UE4.2  Soins et suivi de l’enfant dans un contexte de pathologie aiguë d’urgence et de réanimation

• UE1-4.6 -4.7  Éthique néonatale, soins et accompagnement dans un contexte de fin de vie, de handicap

 

Ré-ingénierie de la formation:

La formation d’infirmière puéricultrice s’oriente vers une intégration dans le système universitaire Licence Master Doctorat.

Les associations professionnelles CEEPAME et ANPDE visent une formation universitaire en 4 semestres pour valoriser les connaissances, les compétences et l’expertise de la puéricultrice et répondre aux nouveaux besoins de santé complexes de l’enfant et sa famille.